Top 5 des qualités pour l’apprenti fumeur

On parle de plus en plus du fumage des aliments depuis quelques année. Cette technique qui n’était pas très populaire au Québec gagne de plus en plus en popularité grâce à des chef comme Steven Raichlen. J’ai moi-même commencé à fumer des aliments durant l’été 2016 et je crois être bien placé pour vous faire un petit top 5 des qualités qui, je crois, sont nécessaires pour l’apprenti fumeur. Alors, sans plus attendre, commençons avec le #1!

  1. Aimer prendre son temps: Le fumage n’est pas une course. Bien qu’il y ait plusieurs recettes qui se font en 1 ou 2 heures, la plupart peuvent s’étirer sur un après-midi au complet, une journée et même plusieurs « session » de fumage pendant 1 semaine. Ajoutez à ça le temps de préparation et ça fait beaucoup de temps à investir. Ça fait parti du plaisir d’être fumeur! Soyez certains qu’avec le temps, l’expérience et la persévérance vous serez éventuellement récompensé en préparant un produit final d’une qualité exceptionnelle.
  2. Aimer expérimenter: Au début, on suit des recettes. Mais on se rend vite compte que les goûts sont dans la nature et qu’on aimerait changer un petit quelque chose. Est-ce que c’est la saumure? Le liquide de cuisson dans le fumoir? Le type d’essence de bois? Le temps de cuisson? La température? Les possibilitées sont infinies, laissez aller votre immagination.
  3. Echec = Apprentissage: Aucune de mes journées de fumage lors de ma première année n’a été un succès complet. C’était souvent des combats avec mon fumoir bas de gamme pour avoir la bonne température. Parfois c’était la température qui n’était pas clémente ou encore simplement l’équipement qui faisait des siennes. Chaque fois, je prenais en note ce qui n’avait pas bien été et je tentais d’y remédier la fois suivante. C’est super important chez le fumeur amateur de comprendre qu’il en a pour des années avant de maitriser cet art.
  4. Hygiène et proproté alimentaire = Primordial: Il est super important tout au long du processus de fumage d’être rigoureux au niveau propreté et hygiène alimentaire. C’est encore plus important que du bbq ordinaire car les temps de cuisson sont longs et à température basse. Il est aussi important de respecter les « zones de danger » de chaque produits afin d’éliminer à 100% les risques de contamination.
  5. Aimer sentir la fumée: Ça va de soit, dépendant du type de fumoir que vous avez, du vent et du nombre de fois que vous avez à l’ouvrir pour manipuler votre produit, il y a de fortes chances que vous allez sentir le feu de camps.

J’espère vous avoir donné un petit apperçu de ce que ça prend pour s’adonner au fumage des aliments. Si après avoir lu ce top 5 vous pensez vouloir vous lancer, je vous invite à consulter la page qui liste mon équipement afin d’avoir une idée par où commencer.

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